Portraits étudiants
25 juillet 2022
Portraits d’étudiant.e.s IVADO – Er Raqabi El Mehdi
Notre initiative « Portraits d’étudiant.e.s IVADO » consiste à partir à la rencontre des étudiant.e.s de notre communauté pour faire connaître leurs parcours, leurs motivations et leurs ambitions !
Nous avons interrogé Er Raqabi El Mehdi, doctorant en mathématiques appliquées à Polytechnique Montréal.
- Peux-tu te présenter en quelques mots?
Je suis Er Raqabi El Mehdi, doctorant Marocain passionné par les Insights, ayant la recherche comme vision et le Kaizen comme mission. J’adore le foot et j’exerce de temps en temps d’autres sports comme la natation et le snowboarding. J’aime aussi le partage d’expérience, surtout avec les futures générations, à travers des blogs, des articles et des rencontres virtuelles ou réelles!
- Quel est ton parcours?
Après avoir obtenu mon baccalauréat marocain en sciences mathématiques, j’ai rejoint le cycle préparatoire aux grandes écoles d’ingénieurs. Ensuite, j’ai intégré le département du Génie Industriel de la prestigieuse École Mohammadia d’Ingénieurs (EMI). Après l’obtention de mon diplôme, j’ai travaillé en tant que manager qualité sécurité au sein du port Jorf Lasfar d’El Jadida au Maroc. Après, je me suis envolé au Japon pour un MBA au sein de l’Université International du Japon (IUJ) grâce à une bourse d’excellence (ABE Initiative) fournie par le gouvernement Japonais. Actuellement, je suis au Canada où je poursuis mon doctorat en mathématiques appliquées au sein de Polytechnique Montréal, généreusement supporté par IVADO et les FRQNT.
- Qu’est-ce-qui t’a motivé à t’orienter en intelligence artificielle?
La diversité de mon parcours et les opportunités que j’ai eu pour tenter plusieurs choses m’ont mené à chercher un domaine où je pourrais mettre en place toutes (ou la plupart) mes expériences. Les mathématiques appliquées se sont donc révélées un choix optimal où je peux faire usage à la fois de mon bagage en mathématiques accumulé en classes préparatoires et à l’EMI, et de mon business acumen développé à l’EMI et à l’IUJ. En utilisant les mathématiques appliquées, j’incorpore l’intelligence artificielle (IA) et la science des données ou la recherche opérationnelle (RO).
- Sur quoi travailles-tu dans le cadre de ton projet de recherche?
En tant qu’étudiant chercheur, j’ai toujours adoré la RO depuis mes premières interactions avec elle au sein de l’EMI. Je l’utilise actuellement pour résoudre des problèmes réels à très grande échelle. Ces problèmes sont résolus en utilisant des méthodes de décomposition comme Dantzig-Wolfe et Benders. Pour améliorer la performance de ce qu’on développe en RO, je fais appel à l’IA et au machine learning (ML). Mon projet de recherche regroupe un aspect pratique dans lequel on traite un problème à très grande échelle au sein de la plus grande société d’extraction de phosphate au monde, un aspect méthodologique dans lequel on généralise nos solutions à d’autres problèmes, et un aspect fondamental ou théorique où on pousse l’état de l’art dans le contexte de l’optimisation des problèmes de grande taille.
- As-tu déjà présenté ton projet de recherche au grand public? Comment ça s’est passé?
Oui, j’ai déjà présenté quelques résultats du projet de recherche dans quelques conférences. C’est tellement magnifique de présenter ses travaux à d’autres chercheurs et d’échanger avec eux concernant des possibilités d’amélioration ainsi que des nouvelles pistes de recherche et des tendances dans la communauté de la recherche.
- Qu’est-ce-que ce projet t’apporte sur le plan académique?
Je raffine plusieurs compétences comme le passage d’une idée théorique ou une problématique vers l’implémentation algorithmique de la solution via la programmation, jusqu’à la communication des résultats via les publications. Dans ce trio, il y a énormément de leçons que seul un chercheur peut apprécier.
- Qu’est-ce-que ce projet t’apporte sur le plan personnel?
Beaucoup d’apprentissage, de maturité, de modestie, de sagesse, de sensations et de cheveux blancs (haha). Aussi, la découverte d’un univers additionnel à ceux du réel et du virtuel. C’est l’univers gigantesque du cerveau humain et de la connaissance. Cet univers qui nous rend plus grand que l’univers réel où on semble être minuscule.
- Quels sont les défis que tu rencontres durant ton cheminement académique?
L’éloignement avec ma famille et un hiver très difficile à Montréal.
- Quel est ton rapport à la technologie / à l’intelligence artificielle?
D’ici la fin de mon doctorat, j’espère contribuer à pousser l’état de l’art dans l’optimisation des problèmes à grande échelle à travers quatre perspectives: perspective solveur, perspective métaheuristique, perspective exacte et perspective apprentissage.
- Quelles sont tes ambitions pour l’avenir?
La recherche permet au chercheur de vivre dans l’avenir. Mes ambitions sont d’apprendre plus, de comprendre plus, d’innover plus et de contribuer plus à l’humanité. J’aimerais beaucoup devenir un professeur avec mon propre laboratoire et ma propre équipe. J’aimerais aussi supporter les petites graines de notre planète, i.e., les futures générations, à se libérer de tous les status quo qui peuvent freiner leur créativité et nuire à leur distinction.
- As-tu une ou plusieurs ressource.s à partager?
Mes articles peuvent être consultés sur ma page Medium et aussi ma page LinkedIn. Sur la première, c’est plus technique, alors que sur la deuxième, j’évoque davantage mes expériences personnelles.
Pour les articles Medium, je souhaite mettre en avant les deux suivants:
Pour LinkedIn, je mettrais l’accent sur: