IA inclusive : les humains au centre de son développement

La formation Territoires Imaginaires tenue le 27 mars à l’École NAD-UQAC a mis en lumière un enjeu fondamental : l’exclusion des cultures autochtones dans les bases de données compromet l’équité des systèmes d’intelligence artificielle.

Cet événement soutenu par IVADO et organisé par Printemps numérique, a réuni des étudiants et étudiantes universitaires de philosophie, arts numériques, design et cinéma avec deux ambassadeurs autochtones du projet Mamo/Mamu. Ensemble, ils ont exploré comment le numérique peut devenir un outil d’appropriation culturelle et de création engagée.

Les échanges ont souligné l’importance de la souveraineté des données pour l’autodétermination numérique des Premiers Peuples. Les participants ont abordé plusieurs défis : biais algorithmiques, enjeux éthiques et accès aux technologies.

Durant la partie pratique, chaque personne participante a créé son propre territoire imaginaire avec des outils d’IA générative, développant ainsi des compétences techniques et une perspective critique sur ces technologies.

Pour IVADO, ces formations étudiantes incarnent une démarche nécessaire pour les allochtones et autochtones : une utilisation de l’IA qui doit intégrer une pluralité des expériences humaines, notamment celles des communautés historiquement absentes des conversations et des développements technologiques. Cette approche est une nécessité concrète pour développer des systèmes qui fonctionnent équitablement pour toutes et tous.